vu sur Meaux et sa rocade |
En ce dimanche matin froid, venteux et pluvieux, je prend mon temps pour me préparer. Surtout que mes hôtes me font le plaisir d'essayer leur hongre franche-montagne (une race que j'apprécie particulièrement).
Pourtant une bonne vingtaine de kilomètres nous attendent.
Pourtant une bonne vingtaine de kilomètres nous attendent.
Résultat on décolle à midi après avoir nourri et préparer une Valhanac nerveuse qui s'est mise à trembler de partout durant la préparation pourtant à l'abris du vent et de la pluie. Marcher va nous réchauffer !
Notre hôte nous accompagne sur les premiers kilomètres qu'il a totalement revu pour nous faire gagner du temps. Nous coupons donc à travers les champs non semés et les cours des fermes voisines^^
J'en profite pour faire un petit galop dans un champs fraîchement hersé, ce qui détendra et réchauffera bien Val et moi-même.
Notre guide nous laisse sur les bord du canal de la Marne, reconnaissable à ses eaux légèrement turquoises, que nous allons remonter jusqu'à Meaux en traversant plusieurs communes.
Seuls obstacles se dressant sur notre chemin rectiligne, les ponts de bois suspendus qui tanguent avec le poids de Val et dont les planches au sol laissent parfois voir la Marne sur quelques 20 ou 30cm. Val passe tout sans se poser de questions, ralentir ou accelérer, le nez au sol et concentrée sur ses pieds. Elle m'a bluffé par son calme et sa franchise !
Petite pause midi dans le haut d'une friche fort appétissante où trois chaises en plastiques ont été abandonnées, certainement pour profiter de la vue dégagée.
Val est bien moins chargée que la veille et moi bien plus ! |
On repars rapidement, je reste à pieds car je les ais trempés jusqu'aux chaussettes par les herbes hautes. On repasse sous la rocade (heureusement pas au même endroit que la veille) et nous quittons le GR pour éviter l'agglomération de Meaux et rester sur notre île entre la Marne et son canal.
Heureusement pour moi, j'ai une jument tout terrain qui rattrape mes bêtises lorsque les chemins se volatilisent ce qui nous évite à plusieurs reprises de devoir faire demi-tour.
On arrive enfin sur Meaux, et directement en plein centre ville après une dernière passerelle piétonne aux scabreux abords grillagés. Là nous devons traverser l'artère principale de la ville puis un pont pour re-traverser la Marne.
la 4 voies, traversée au bonhomme vert comme tout le monde! |
et le pont sur la Marne |
Enfin nous arrivons dans un environnement plus naturel, en plein dans le plus grand parc de Meaux, en bord de Marne toujours.
ça mérite bien une petite pause |
Puis nous remontons le canal de l'Ourcq pour traverser la partie Est de la ville cette fois-ci. Loin des préjugés, nous y avons été très bien accueillies, le côté improbable du cheval en ville certainement. Val marque un peu la fatigue de sa nuit blanche et je reste à pied jusqu'à ressortir enfin de l'agglomération.
ça mérite bien une petite pause (bis) |
Je remonte au sortir de la ville, pour attaquer la dernière côte qui nous ramène sur le plateau du Multien. Un dernière zone pavillonnaire fantomatique et nous voici enfin de retour dans les champs !
dernière côte |
la Cathédrale de Meaux s'éloigne à nouveau |
on se paille même le luxe d'un dernier petit trot |
enfin arrivées dans les champs ! |
récompense bien méritée ! |
Malheureusement on ne pourra pas profiter longtemps du paysage et de la bonne herbe. En effet, une camionnette jaune déboule à50m de là et une quinzaine de chasseurs en descendent ! Je remorque littéralement Val sur les derniers 500m pour nous mettre à l'abris dans le village, elle ne comprend absolument pas pourquoi il faut se presser tout d'un coup alors que nous sommes arrivées.
Pas mal de soins (douches et bandes de repos pour prévenir engorgements et molettes, petite couverture pour la nuit, filet à foin et Maalox) et je remets Val dans son paddock avec son copain.
transformation cheval de rando en poney de polo ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire