"Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développeraient une sorte d'empathie, voire de sympathie, ou de contagion émotionnelle avec ces derniers selon des mécanismes complexes d'identification et de survie. [...]
Pour Saverio Tomasella, le syndrome de Stockholm ne découle pas seulement de la fragilisation de la personne prise en otage, « soulagée d'avoir échappé au pire, notamment à sa mise à mort », donc étrangement reconnaissante envers son agresseur."
Quand Val s'est gravement blessée, j'étais particulièrement remontée contre les personnes qui pour m'aider à positiver me disaient : "tu va voir tu va développer une relation beaucoup plus profonde avec elle, mon cheval ça a tout changé quand il s'est blessé."
L'intention est louable certes, mais le procédé me hérisse le poil. Je considère cet attachement émotionnel de l'animal emprisonné à son geôlier comparable à un syndrome de Stockholm, toutes proportions gardées.
Évidement le cheval va manifester de l’intérêt pour la seule personne qui vient le sortir de sa prison voir le nourrir dans certains cas. Car oui, un box de 9 m² sans occupations aucunes, contacts sociaux, ni possibilité de bouger où le cheval est laissé dans ses excréments est similaire à une prison. Enfin c'est le mot qu'on utilise pour qualifier ce genre d'endroit où l'on prive les humains de leurs libertés. L'animal devient totalement dépendant de cette personne qui est sa seule source de distraction, voir de mouvement et/ou de nourriture.
De plus les chevaux n'ont pas conscience que la personne qui vient s'occuper d'eux est la même qui décide de les enfermer. Raison de plus pour l'apprécier sans compter.
Je n'étais déjà pas favorable à l'hébergement en box, maintenant et pour le vivre au quotidien, j'y suis opposée. Même pour quelques heures par jour, je ne vois pas de raisons valables qui justifierais le droit en temps que propriétaire de priver simultanément son cheval de ses 3 besoins fondamentaux que sont : la liberté de mouvement, des contacts sociaux et une nourriture pauvre et à volonté.
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