jeudi 28 juillet 2016

stage clicker training avec Hélène Roche, jour 2

Le deuxième jour, la thématique a été : l'embarquement. Hélène, soucieuse de ne pas nous laisser sur le carreau ou devoir utiliser des méthodes très coercitive le soir même, nous a proposé de voir plusieurs stratégies de renforcement positif pour nous aider à faire monter nos chevaux dans un van ou un camion. 

Donc première séance avec Tango, il se laisse un peu prier pour rentrer dans le camion mais monte assez facilement, par contre même soucis que nous avec Siwa, à la moindre pression il redescend donc impossible de lui faire faire le quart de tour pour le placer dans le bon sens.
Il ne se laisse pas vraiment convaincre par les récompenses alimentaires. Hélène place une cible au fond du camion qui l'aide à rester plus longtemps dans le camion, sa propriétaire arrive à lui faire faire demi-tour pour le faire sortir en marche avant. Malgré tout, Tango il redescend très vite quitte à forcer le passage et commence à monter en pression, Hélène décide d'arrêter la séance.




Là on a eu un petit briefing sur l'utilisation de renforçateurs positifs dans des situations stressantes. Il faut parfois utiliser des récompenses plus attractive pour faire basculer le cheval dans une association d'émotions plus positive que négative. Là l’intérêt de multiplier les expériences positives avec l'objet ou la situation stressante, pour que le positif l'importe. Soit autour de l'objet lui-même, soit en ajoutant un objet qui est très positif : la cible (au nez ou au sol). Un humain peut être aussi cet élément positif, mais c'est plus difficile à faire car on est plus fluctuant qu'un objet, on peut être associé à des expérience positives et négatives.

Ensuite on passe en carrière avec Val et Siwa. On a travaillé avec des cibles au sol justement car je n'ai pas bien mis en place le "not go" en face du "go". En renforcement positif les exercices ont beaucoup d'attrait, il faut donc toujours apprendre l'inverse d'un exercice au cheval, sinon on se retrouve comme moi avec une jument qui plonge sur tous les objets étranges à sa portée, voir mets les pieds dessus... Hyper pratique ! En général, renforcer la statue permet de travailler l'immobilité donc le "not go", d'où l'importance de l'enseigner en premier au cheval (le premier comportement appris est souvent le plus ressortit par le cheval).

Avant toute chose mon code pour mettre les pieds sur une cible est le même que celui pour son nez sur une, il faut donc en trouver un autre et travailler mon positionnement pour l'autoriser ou non a aller sur l'objet, sans la retenir non plus. Hélène avait fait un grand cercle avec 4 tapis de sol de voiture et je devais aller de l'un à l'autre avec des statues entre chaque de plus en plus proche des cibles pour que Val reste attentive à mes demandes et ne soit pas obnubilée par les cibles. Je n'ai pas trop réussi l'exercice, surtout qu'Hélène s'est rapidement aperçu que je n'avais pas non plus de code pour demander à Val de me suivre. J'ai continué à faire du marche/arrêt pour clarifier ces deux choses pendant que Siwa commençait les cibles au sol.
Aussi petit "truc" sur les cibles au sol : cliquer quand le cheval lève le pied et pas quand il le pose, la plupart du temps il l'a déjà gratté le temps qu'on clique dans ce dernier cas.

Pause midi avec champagne et gâteaux maison faits par l'organisatrice !


Ensuite on a retravaillé un peu l'embarquement avec Tango à nouveau, puis Val et Siwa. Déjà Hélène nous a fait retirer les grilles col de signe qui étaient en réalité amovibles. Siwa ne pouvant pas passer la tête dedans.

Tango est monté, resté plus longtemps, a fait demi-tour et a attendu l'autorisation pour ressortir, nette amélioration !

Siwa a présenté les mêmes soucis que la veille : elle monte bien mais refuse toute pression donc impossible de la mettre dans le bon sens. J'ai dû cacher Val pendant les exo donc j'ai pas bien vu. Je crois qu'elles ont travaillé la cible au fond du van sans arriver à lui faire faire demi-tour.

Visiblement Siwa a croisé l'autre jument du stage et Hélène a aidé sa propriétaire à la garder concentrer en travaillant la statue plutôt que de d'anticiper une éventuelle attaque. Et Siwa a préféré faire la statue et ne pas s'intéresser à l'autre jument ! Comme quoi, faut vraiment rester attentif tout le temps, les "à côté" sont aussi intéressants que le reste. Peu d'intervenants le font.

Ensuite Val, elle monte de suite sans hésitations, fait demi-tour mais ressort de son propre gré. On remonte, elle reste un peu plus avec la cible au fond et on ressort, on arrête là dessus.

Enfin l'autre jument, elle avait aussi eu des difficultés à monter dans le van à l'allée. Ça n'a pas été hyper concluant comme la jument avait seulement fait 2 séances de clicker la veille. Hélène a préféré stopper la cible qui commençait à se détériorer et a demandé à sa proprio de la faire monter comme elle avait l'habitude, échec là aussi. Du coup elle a été chercher un seau d'orge. Là la jument est montée de suite sans hésitations. Elles ont laissé la dessus. Hélène a expliqué le principe du leurre, mais aussi ses limites : seul il ne marche qu'un temps, il peut seulement aider à un moment donné.



Juste avant de remettre Val et Siwa au pré, Hélène a fait un peu de désensibilisation au spray avec Siwa. Très intéressant aussi à voir : elle alternait spray et cible avec la bouteille et touchait avec sa main la zone avant de la vaporiser.




Et c'était déjà la fin ! Nous sommes parties avant la fin du dernier briefing car nous devions rendre le camion. L'organisatrice est venue nous aider, mais Siwa n'était toujours pas ok pour se tourner dans le camion. Juste avant l'arrivée d'Hélène on a eu l'idée de lui faire faire demi-tour dans le camion pour lui faire comprendre qu'elle pouvait descendre en marche avant, plutôt que de reculer. Hélène est arrivée, elle nous a dit de réviser le fait de bouger les hanches à la pression : en effet Siwa reculait au lieu de bouger les hanches. Donc on a réussi à lui faire bouger les hanches et lui faire faire demi-tour dans le camion. Ensuite Hélène lui a mis un seau d'orge au fond du camion et Siwa s'est laissée enfermer.

On passe à Val, qui n'était pas du tout décidée à monter... Elle m'a déjà fait ça une fois, seule je n'avais pas réussie à la décoincer. Hélène a tester avec une cible et à mon grand étonnement ça a super bien marché ! Val a bien voulu monter, mais elle est descendue avant qu'on ait pu la caler. La deuxième fois a été la bonne.

On a beaucoup appréciée l'aide pour faire monter les juments. Le retour s'est très bien passé, ça a l'air confortable les juments étaient beaucoup plus détendues qu'à l'allée et se sont endormies dans une ligne droite ! Par contre le réveil a été brutal dans le virage suivant !

On a beaucoup apprécié ce stage, Hélène nous a donné énormément d'éléments tant théoriques que pratiques pour utiliser le clicker au quotidien. Pour ma part j'ai beaucoup aimé son discours très ouverts et déculpabilisant (certains utilisateurs du clicker training sont très fermés aux autres méthodes d'apprentissage) et le fait qu'elle prenne du temps pour trouver des pistes de réflexion aux problèmes de chacun. 
J'ai aussi beaucoup apprécié le fait de m'être déplacée avec Valhanac, j'ai pu corriger des choses que je n'aurait pas vu sinon et pour la jument ça a été une expérience je pense très enrichissante où elle n'a pas été mise en difficulté ou en panique. Finalement le plus stressant ça a été les voyages et les embarquements dans le camion. Et justement je trouve ça important qu'elle fasse ce type d'expérience positive avec le transport.

Aussi les gens qui ont accueilli le stage étaient vraiment top ! C'était des particuliers, on a dormis chez eux, mangé dans leur cuisine, et on n'a jamais eu l'impression de déranger. Vraiment très gentils et accueillants !

mercredi 27 juillet 2016

stage clicker training avec Hélène Roche, jour 1


Le weekend dernier j'ai participé avec Valhanac à un stage de clicker training, méthode de travail des animaux uniquement basé sur des renforcements positifs animé par Hélène Roche, l'auteure du livre "Motiver son cheval" paru chez Belin dont j'avais fait la fiche de lecture ici.

Je suis partie avec C. Valhanac et Siwa. A deux nous avons pu louer un petit camion dans une pension voisine. Pour les deux juments, c'était leur premier stage dans une écurie extérieure.

Samedi matin réveil à 6 h, arrivée à l'écurie, récupération des juments au pré et derniers préparatifs. Nous avons eu quelques difficultés à embarquer Siwa dans le camion liées au fait qu'elle ne savait pas tourner dedans. La route s'est déroulée sans soucis, le camion étant très facile à conduire et notre trajet nous amenant à couper à travers le 77 de plus en plus rural.

Arrivées sur place avec quasiment une heure de retard. Accueillies par l'organisatrice, nous avons déchargé les juments, puis nous les avons mises dans le pré spécialement réservé pour elles et on a filé dans la magnifique maison pour écouter la théorie.

lieux du stage et notre demeure du weekend, la vie de château
le pré réservé pour les juments

Nous avons raté la moitié des présentations des participantes (eh oui que des filles !) mais pas la partie théorie. Cette dernière était pas mal axée sur les théories de l'apprentissage. Elle était différent du livre en tout cas. Même si rien de très nouveau pour moi, mais j'ai quand même appris pas mal de choses. 

Pour rappel un renforcement est le fait de favoriser un comportement, à l'inverse d'une punition qui rend moins probable le fait que le comportement se reproduise à nouveau. Positif veut dire qu'on ajoute un stimulus, négatif veut dire qu'on le lui retire. Un renforcement positif est donc une stimulus agréable (récompense gustative par exemple) qu'on ajoute quand le comportement désiré est effectué. A l'inverse un renforcement négatif est un stimulus désagréable (une pression ou un geste répété) qu'on retire quand le comportement désiré est effectué. Il existe aussi deux autres méthodes de conditionnement opérant, la punition positive : on ajoute un stimulus négatif (en général on frappe) et la punition négative où l'on retire un stimulus agréable (privation de nourriture, sorties, etc...). On voit donc que le négatif est nommé ainsi car c'est une "soustraction", pas parce qu'il est mauvais, de la même façon que le positif est l'ajout de quelque chose qu'il soit agréable ou désagréable.

Hélène Roche est très claire, on a beaucoup digressé, sans jamais perdre de vue sa trame et dans chaque cas particulier elle arrive à trouver des pistes de réflexion et de donner un enseignement plus général, soit en écartant les affirmations non prouvées scientifiquement, soit en contrebalançant avec ce qui est à l'heure actuelle en recherche ou déjà validé. 
J'ai même eu des réponses à plusieurs questions que je me posais sans avoir à le faire. Par exemple les moments où Val attaquait les autres chevaux quand je la travaillais au clicker quand elle était au box, était lié au fait qu'elle avait faim vu qu'elle était rationnée, tout simplement. Les récompenses alimentaires généraient énormément de frustration que je ne pouvais pas maîtriser. Heureusement pour moi, Val se retournait contre les autres chevaux, moi ça aurait pu être pour ma pomme. C'est vraiment pas anodin de travailler avec de la nourriture, surtout sur des chevaux dont le régime alimentaire n'est pas suffisant ou satisfaisant.

Là aussi elle a rappelé plusieurs fois que ça n'était pas parce qu'on travaillait en renforcement positif que le cheval vivait un moment agréable ou "positif". Ça n'est qu'un outil, déjà ça peut être bien ou mal fait et générer beaucoup de frustration, d’excitation ou d'énervement. Mais surtout il n'y a que le cheval qui peut dire si c'est oui ou non il vit un moment plaisant, ça n'est pas à nous d'en décider. On peut très bien en travailler au clicker générer des situations désagréables ou à l'inverse travailler en renforcement négatif et générer des situations agréables. 
De la même façon le clicker n'est pas un outil magique qui permet de créer un relationnel très fort. Ça n'est pas parce qu'on a des carottes qu'on devient le centre du monde de notre cheval. Elle donnait l'exemple de delphinarium où certains dauphins se barraient quand ils voyaient arrivaient certains entraîneurs. Ce sont des animaux qui font tous les jours les mêmes exercices, certains dresseurs arrivent à rendre ça intéressant, d'autres visiblement non.

Après on s'est exercé à la manipulation du clicker avec une balle : fallait clicker quand elle touche le sol. Puis par 2 ou 3 on s'est exercé avec la cible et le clicker : clicker au bon moment, cible à montrer puis cacher, friandise à donner en tendant bien le coude.

Ensuite la pratique, on commence par une démo d'une participante plus avancée avec son cheval qui ont enchaîné toute une série de tours très réussis. Ensuite elle voulait passer d'un code gestuel à un code verbal sur un exercice. Très intéressant à regarder faire, je n'avais jamais expérimenté. Le principe c'est de faire : nouveau code + ancien code + click. Petit à petit on diminue l'ancien code pour ne plus avoir que le nouveau, sur un code gestuel c'est plus évident à faire. De fait, le cheval a compris au bout de quelques répétitions.

Ensuite on a vu la seule jument du stage qui n'avait jamais fait de clicker. Nous avons commencé en contact protégé par l'habituer au son du clicker 3-4 fois (juste un click = une friandise). Puis elle a vu la statue toujours en contact protégé. La jument a très vite compris le principe, on a introduit la cible. Puis alterné cible et statue. Ces deux exercices sont deux fondamentaux qui servent tout le temps par la suite, le premier permet dans un premier temps de faire comprendre au cheval les règles du jeu : il ne pas fouiller les poches mais rester bien immobile dans son axe pour avoir la récompense. Le second sert en toute occasion, le cheval doit toucher avec son nez une cible. On peut ensuite lui faire toucher des cibles au sol avec les pieds, ou d'autres parties du corps. De même que la cible avec le nez peut nous permettre de guider le cheval.

dernières explications avant de commencer l'exercice de la statue
cible en contact protégé

Ensuite on a revu les mêmes exercices statue et cible avec Val et Siwa au box. Val était peu concentrée, on a commencé la statue sans qu'elle reconnaisse l'exercice, du coup elle ne comprenait pas, ça l'a très vite soûlé et elle s'est barrée manger du foin dans son box ! J'ai dû la rappeler et clicker plus vite pour qu'elle rentre dedans. Dès qu'on a sorti la cible, elle était à fond. Mais déjà ça montre que mon positionnement est tellement peu clair, qu'elle ne fait pas la différence entre quand on commence un session et quand je ne lui demande rien.
Voila le nœud du problème pour moi : je me positionne tout le temps de la même façon quelque soit ce que je demande à Val, c'est à dire face à elle légèrement sur sa gauche. Du coup pour elle, c'est hyper dur de faire la différence entre mes codes, vu que le seul truc qui change c'est la main (parfois code vocal). Je savais déjà que j'avais un soucis de code trop ressemblants, mais je n'avais jamais fait attention à mon positionnement du corps (position par rapport au cheval, orientation des épaules, etc...) ! C'est tellement évident pourtant, les chevaux lisent l'ensemble de notre corps comme indication, pas seulement notre main ou notre voix. Ça explique aussi la raison pour laquelle parfois quand on travaille, elle se barre : je ne suis pas assez claire, elle ne comprend rien, ça la soûle !

Pause midi. Pis on a repris l'après midi statue et cible au box avec les trois juments, mais avec une longe à la place de la porte. 

exercice de la statue,
jument bien dans son axe est récompensée


Après on a pris Val et Siwa dans la carrière pour qu'elles s'habituent au lieu. On ne les as jamais séparé du weekend, ça n'était pas le truc qu'on était venue travailler et ça aurait été pas constructif d'essayer de les faire travailler en état de stress lié à la séparation. 
J'ai essayé de demander des exercices à Val, je me suis prise de gros vents... Je savais déjà pourquoi, m'enfin c'était frustrant ! Hélène à de suite mis le doigt sur un "truc" que j'ai mis en place pour palier au fait que Val ne fait pas la différence entre quand je lui demande quelque chose et quand je ne lui demande rien : je fais un appel de langue avant chaque demande, ce qui est très pénible parce que du coup j'en fait tout le temps !
On a aussi essayé d'améliorer le salut de la Reine avec la cible sur Val, mais c'était pas hyper concluant car Val voulait mordre la cible au lieu de la toucher avec la lèvre supérieure entre ses antérieurs, donc on a déjà travailler là dessus.


statue, récompense grattouilles des oreilles

Voila fin de la première journée ! 

lundi 11 juillet 2016

galop dans les chaumes !


val et siwa from Alastyn on Vimeo.


Premier vrai galop en extérieur depuis la blessure de Val dans des conditions somptueuses, le fameux galop dans les chaumes sous un temps de folie. Grâce à une amie venue monter au pied levé Siwa, gentiment prêtée par sa propriétaire pour cette occasion. Première longue balade et galop pour Siwa aussi depuis plus d'un an.

Val et Siwa ont été parfaite, Val m'a juste un peu enquiquiné sur la fin a vouloir laisser passer Siwa devant comme elle était fatiguée. Mais ça reste très soft.





lundi 4 juillet 2016

jeux équestres !



Ce weekend on a eu la chance d'avoir des jeux équestres à l'écurie, organisés par : http://besuperglad.fr/bienvenue.html

Emmenta arrive avec plein de matos et monte un petit parcours avec pleins de choses inconnues qui font peur : rideaux fils, bâches, bouteilles vides, pneus, matelas, ballons, musique, etc... Ensuite chacun fait ce qu'il veut, à pieds, à cheval, en liberté, etc... Un peu compliqué puisqu'on était 12 dans la carrière, mais c'est un exercice aussi en soit.

Je voulais d'abord faire un tour pour montrer la carrière à Val en revenant du pré, mais Val est naturellement allée explorer les différents ateliers, donc je l'ai laissé faire et j'ai clické aléatoirement. De fils en aiguilles on a fait tous les ateliers qu'au clicker. Par exemple sur le couloir de ballons de baudruche, qui avec le vent était assez impressionnant, elle collait son nez sur chaque ballon voir si j'allais clicker ou pas^^ genre "Et celui? Celui-ci peut être ?"  Hyper impressionnée donc !
Je me suis prise au jeux et on a complexifié les ateliers : passer pieds par pieds en marche avant, arrière, au trot, en envoyé, etc... Elle a été juste parfaite, hyper à l'écoute et au taquet, super concentrée surtout, j'étais super surprise de son attitude !
Finalement ce qui lui a posé le plus de soucis c'était les pneus, elle aimait vraiment pas poser les pieds dessus (pneu qui se redresse, appuis biais), donc on a fait plusieurs passages et à la fin elle avait compris comment mettre les pieds dans les trous. Elle s'est vraiment prise au jeux, elle y retournait toute seule !

Vraiment le clicker c'est magique pour une journée comme ça, pouvoir tout faire sans aucun renforcement négatif c'était top !

A cheval, nous avons tout fait sans soucis là aussi. Par contre Val était fatiguée donc très râleuse dans les allures. J'ai quand même fait quelques enchaînements au trot, et je n'ai pas résisté à passer sous le rideau de fil au galop, ce qui m'a valu un bon coup de dos au démarrage !

J'ai aussi pris Siwa à pieds quelques minutes car elle est grégaire et la situation était très stressante pour elle. Elle avait tendance à agresser les autres chevaux et appeler sans fin Val. Quelques difficultés pour la garder concentrée, mais elle a tout fait sans soucis.