lundi 24 mars 2014

aux origines


la molette déjà présente avant les balades sportives

En fouillant un peu je suis tombée sur cette photo où la molette tendineuse était déjà présente qui date de quelques jours avant les balades sportives. Il se trouve que cette là semaine, j'ai eu un cours et une séance un peu intense à pieds avec Val dans la carrière qui est devenue bien profonde avec le temps qui s'assèche (c'est une carrière western aussi, c'est son état normal, même si je lui préfère largement son état humide). 

Donc effort dans sol profond = molette tendineuse. Ce qui semble beaucoup plus logique que les balades sportives certe, mais sur sols durs.

Forte de cette découverte, il semble qu'avec des bandes de travail on puisse aider ponsutellement Val à travailler convenablement dans la carrière (avec peut être des bandes de repos si l'on fait du trop intense). L'un dans l'autre j'ai bon espoir qu'on arrive à endiguer l'engorgement et la molette.



Du coup, je fais aussi un rapide résumé des séances de la semaine en question. Le mercredi j'ai longé une Val trop pleine d'énergie qui avait tendance à manger son cercle à main droite, ce qui m'a quelque peu agacé et j'ai eu en retour droit à une menace le cul tourné dans ma direction... Je me suis donc fâchée et Val a eu droit à galoper ventre à terre plutot que de se tenir (thème de travail du moment).

Sur ce le lendemain, j'avais cours avec JP, on a repris un peu les reculés (qui s'était dégradés avec l'utilisation d'un code très similaire pour la faire ralentir et se tenir sur le cercle). Val a eu droit de reculer sur une distance beaucoup plus longue qu'habituellement, histoire justement de faire sauter cette limite habituelle.

Ensuite j'ai relaté l'incident de la veille à JP, il décide de la reprendre un peu en longe. Il met la longe de 7m et laisse Val partir dans un grand trot déguidé sur un plus grand cercle, en échange de quoi, elle doit rester attentive. Sauf que Val à lancé un saut de cabri à ce moment là qui n'a absolument pas plut à JP, pour lui c'est de la contrariété et pas de la joie. Donc il l'a chassé et mise au galop en gardant le même contrat : rester attentive malgré la distance et la vitesse.

Suite à ça comme Val contiuait d'avoir la tête à l'envers au galop, JP l'a enrênée avec la petite longe qui passait entre les antérieurs puis attachée à la selle, de façon à ce qu'elle ne puisse plus dépasser la verticale et qu'elle cherche un autre mode de fonctionnement surtout dans les allures vives. Aussi ça lui permet de voir que les contraintes ne viennent pas toujours des humains, mais qu'elle peut agir seule dessus. 
On a commencé au petit trot à main gauche, elle a vite cherché un fonctionnement confortable en cédant et en restant bien décontractée, puis JP lui a demandé d'accéléré et ça a été de suite beaucoup moins probant au galop et à main droite. Elle s'appuyait sur l'enrenement fixe plutot que de céder. JP a rapidement cessé en la laissant sur quelques micro-cessions au trot à main droite.

Donc je suis montée dessus pour commencer à lui apprendre les cessions au licol et les différencier des demandes de ralentissement/arrêt. La logique étant de lui demander de fonctionner différemment avec la main, l'enrenement fixe étant trop dur pour elle, elle se braque et résiste au lieu de chercher à céder. Donc au pas, puis au trot et puis comme Val était bien attentive on a retravaillé quelques foulées de galop (les premières dans la carrière depuis le rodéo). JP m'a beaucoup fait travailler l'accompagnement et la décontraction du bassin et du focus. Résultat une jument qui ne se fache pas et qui est très agréable à monter quand on va avec elle et non contre elle. CQFD.



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