Malgré la nuit très courte et froide, la vue au matin en vaut la peine |
Je met pas mal de temps sécher et démonter ma tente puis refaire tout le paquetage. Je modifie l'attache des sacoches et du boudin à l'arrière pour éviter qu'ils ne glissent sur le dos de Val comme la veille. Du coup pas d'hipposandales alors que nous attaquons la plus grosse journée de la rando, plus de 30 km à parcourir au programme. Pourtant levée à 7h, nous partons à 9h30 !
Val est prête au départ ! |
Le début est très sympathique, comme la veille le GR sillonne entre bois et prairies. Val trouve des copains mais ne s'y intéresse pas plus que ça au final. Comme elle n'a pas de chaussure je descend dès qu'il y a du dénivelé positif ou négatif ou des cailloux. On alterne tranquillement temps à cheval et à pieds.
En fin de matinée, on retombe dans des coins beaucoup plus habités, cette fois des zones pavillonnaires sans réels commencements ni fins. On se fait agresser assez violemment et constamment par des chiens rageurs enfermés derrière leurs jolies clôtures. Val affronte les brailleurs vaillamment mais se met à se méfier des portails et des clôtures ! On avance très lentement dans toute cette zone qui est tout de même marquée par la rencontre de la journée. Une gentille dame qui nous a proposée de l'eau et qui dégageait de tellement bonnes ondes que Val a fini par s'endormir devant chez elle ! Petite pause de début d'après midi bien méritée !
Enfin sorties des pavillons, nous traçons plein Est sur un plateau très cultivé, nous sommes à la marge de l'urbanisation de Coulommiers, il y a beaucoup de grosses routes à traverser. Val n'avance plus trop, elle fatigue et pourtant nous sommes loin d'être arrivées !
On a aussi traversé un petit bois au milieu de cette plaine. J'ai quasiment tout fait à pieds car le chemin était très caillouteux et défoncé par des quads. Je suis tout de même remontée pour traverser un gué. J'ai eu beaucoup de chance car en redescendant quelques minutes après, des chevreuils ont déboulés 10 m dernière alors que je venais juste de mettre pieds à terre ! Val a juste eu le réflexe de se retourner, mais ça aurait pu être la catastrophe quelques secondes avant !
Ensuite nous avons retrouvé à contre cœur notre plateau cultivé et plein de tracteurs en train de traiter. Heureusement les chemins étaient majoritairement en herbe, cependant Val n'a pas retrouvé sa motivation. Je monte un peu, mais je marche surtout. C'est cependant elle, la plus motivée des deux^^
la butte de Doué, émergence étonnante au milieu de la plaine |
quasi arrivées, Val marque la fatigue, mais se remet à avancer |
Enfin on aperçoit notre étape du soir, la ville de Jouarre ! Malheureusement nous arrivons 30 min trop tard pour aller acheter du brie à la petite fromagerie locale, c'était une idée qui me plaisait beaucoup ! Val fait tout de même sensation dans le centre ville, nous traversons la magnifique Abbaye et nous arrivons enfin chez nos hôtes adorables du soir. Enfin un chien qui ne nous hurle pas dessus ! Val plonge directement le nez dans l'herbe. Il est 19 h, nous avons quasiment marché 8 h.
Je monte le paddock électrifié de Val pour qu'elle ne s'attaque pas au potager et aux jeunes fruitiers. De mon côté je profite d'une douche et d'un super repas chaud, Val sous les fenêtres. Ça fait plusieurs heures qu'elle n'a pas hennit. Elle est un peu agitée au début quand je disparais de son champs de vision, mais elle finit par se caler et faire sa petite vie.
Je profite aussi d'une pince plate pour enfin finir de réparer l'hipposandale ! Avec tout ça, je me couche quasi à 23 h, mais avec une couverture supplémentaire !
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