souvenirs


Avant Valhanac, d'autres chevaux ont croisé ma route et m'ont marqué. Chaque demi-pension me faisant évoluer et découvrir de nombreuses choses par moi même. Elles m'ont toute apportée énormément à leur façon.

Tout d'abord, entre 2008 et 2009 celui avec qui j'ai découvert le TREC : Ivan de Valse. Cheval de club de son état, il m'a beaucoup donné lors du peu d’entraînements et d'épreuves que nous avons pu aborder ensemble. Nous sommes même allés jusqu'au Club Elite individuel avec un POR magistral pour lui qui ne fait jamais que des reprises collectives ni d'extérieur et dont l'instinct grégaire est très développé.

contente !
Ce sont mes débuts en TREC, mais aussi dans le travail au sol, eh oui, sur le PTV on met souvent pieds à terre... et au début on y reste les bras ballants !
Période de transition pour moi où je suis petit à petit sortie du système club, avec toutes les remises en question que cela implique. Je commence à m’intéresser aux autres méthodes, notamment pour le travail au sol, l'enseignement club en étant particulièrement dépourvu... Et quant on commence à se poser des questions, on a du mal à rester dans le moule.
De cette période me reste mon premier blog, inter-communautaire si je puis dire, puisque destiné à être la plateforme TREC de mon club : http://trecarillon.canalblog.com/

Ensuite vient la période ferme équestre et TREC à fond, c'était en 2010. Je tombe sous le charme d'un jeunot noir et fougueux de 4 ans, mais je laisse vite tomber devant l'ampleur de la tâche et mon inexpérience. On m'attribue alors une ponette de guerre : Nice. Ponette de débutant de son état pour les balades, elle se révèle parfaite lors des épreuves de TREC, courageuse, toujours en avant mais calme en toute circonstance. Je n'arrive pas toujours à canaliser toute sa puissance, mais j'apprend énormément sur le tas grâce à la formidable équipe dont je fais partie. Parallèlement, je me fabrique mon premier licol étho et j'achète les trois premiers DVD La Cense et je commence à expérimenter sur elle mes débuts de travail à pied...
Malheureusement, j'ai très peu de marge de manœuvre, dont aucune concernant le travail en selle, encore une fois, je dois me résoudre à aller voir ailleurs...
J'ai cependant retiré énormément sur le plan technique de cette expérience que j'ai voulu sauvegarder et partager au travers d'un site : http://trec-28.e-monsite.com/

la belle nice avec son licol fait maison mal ajusté...
et hop, on avale un tronc

Enfin de 2010 à 2011, ma première vraie demi-pension : Raison DSA 75%  de 5 ans. Un contexte un peu particulier en région parisienne, qui rend mes déplacements très longs, donc mes visites sporadiques. Néanmoins j'apprend énormément avec ce petit cheval, autant à pied qu'en selle. Il a toutes les qualités et des défauts de l'arabe : vif, attachant, sensible, mais aussi peureux, explosif et fainéant. Il me conforte définitivement dans l'application de VSV (ses proprios suivant l'approche exactement opposée, j'ai un point de comparaison) et je commence en selle à appliquer le travail en extension d'encolure. Je cherches avant tout son relâchement physique et sa disponibilité mentale. Sa proprio m’appelait souvent car il avait besoin de "séance de stretching" donc je pense que celui lui été bénéfique.

un vrai clown très attachant
mais aussi une vraie gravure, entraîné pour l'endurance

Printemps 2011 Fin de mes études (première partie) je retourne quelques mois travailler sur Chartres. J'ai du temps libre (j'habite chez mes parents) mais je suis en CDD pour quelques mois seulement. Je me trouve donc une demi-pension sur un appaloosa de 7 ans qui est en vente et qui a besoin de reprendre le travail afin de le valoriser pour quelques mois. Yaka entre ainsi dans ma vie. Énorme coup de cœur pour ce magnifique cheval tellement facile, rassurant, intelligent et attachant. Malheureusement il ne sera pas pour moi et ça sera un réel déchirement que de les laisser partir dans un club.

dadou tacheté
Je m'achète du vrai matos et reprend tout depuis le début en licol, à pied et à cheval, il est tellement calme et rassurant que très vite, je monte à cru et je pars en balade en licol. Par contre, j'étais incapable de le travailler sérieusement, je n'ai pris que du bon temps à glander dans la nature avec lui dans un printemps magnifique, des souvenirs exquis.

nostalgie...
la beauce...

Et puis en septembre, je reprend mes études, retour en région parisienne. Cette fois ci je suit mon copain et l'on s'installe à Meaux. Pas mal de trajets quotidiens depuis, mais ma passion et la possibilité d'être en pleine nature à porter de main, je gagne énormément en qualité de vie.
Mon choix se porte alors sur une petite jument criollo de 5 ans, qui ne sais pas faire grand chose, mais qui est débourrée. L'écurie et la jument me plaisent beaucoup et sont à seulement 10 min en voiture de chez moi.
Le contexte est spécial, l'écurie est une écurie western/éthologie avec un professeur qui m'apprend énormément et m'a beaucoup aidé avec la jument. Sans lui ça aurait été une galère pas possible. Puisque la je me retrouve à la gérer quasiment seule avec les inconvénients mais aussi les innombrables avantages que cela implique.


Au début, je ne fais que lui donner la possibilité de se défouler. Au sol, avec son débourrage western/la Cense elle fait tout bien mais en étant totalement éteinte. En selle, elle montre son désaccord et se butte souvent, je n'en tire pas grand chose. Je décide donc de tout reprendre à zéro avec des friandises pour la motiver et en liberté pour travailler sur la justesse de mes demandes. A côté de ça je la sors à pied sur de petites balades. Petit à petit j'arrive à communiquer avec elle et à comprendre son fonctionnement. Je me remet progressivement en selle à cru pour vérifier mon travail à pied d'abord, puis progressivement je monte plus. La miss garde un caractère de cochon ultra dominant, mais je m'y attache et on fini par arriver à faire de belles choses en carrière. En extérieur, j'ai plus de mal à la motiver, les premiers mètres sont souvent pénibles pour toutes les deux, elle s'arrête beaucoup, mais une fois lancée, c'était un vrai bonheur avec un contrôle toujours maximum.
Evidemment, sa propriétaire finit par la mettre en vente et elle part très rapidement chez sa nouvelle famille au pré dans un petit troupeau où elle coule des jours heureux...

au modèle sous la pluie
nos petites balades en main...
...ou en selle dans la campagne Meldoise

dernière balade en septembre 2012

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire