vendredi 21 août 2015

évolutions des petits petons

En ce moment, je me sens un chouille dépassée niveau pieds entre le pareuse en congé maternité et Val et ses pieds post accident.

J'ai 2 gros soucis :
- espèce de pourriture de la ligne blanche sur les postérieurs > ça ressemble bien trop à des fourmilières à mon gout. 
- postérieurs droit (celui accidenté) qui mène sa vie parallèle aux autres pieds, il est plus petit, n'a pas la même forme, etc...

A ça se rajoute au dernier parage :
- traces de sang (rosée pour être exacte) dans la ligne blanche en pince des 4 pieds, beaucoup plus marqué sur les antérieurs > je n'ais jamais vu ça
- tous les pieds à l'origine ronds deviennent ovales (quoiqu'il faudrait que je mesure pour être sure), je fais un lien direct avec le fait que je n'ose pas autant râper en pince que la pareuse (?). 
- les talons fuyants que je ne sais pas trop gérer....


Place aux photos, avant les vacances entretien des postérieurs découverte pourriture. Je n'ai jamais autant râpé un pied de ma vie, je voulais retirer le plus de pourriture possible... Je n'ai que le postérieur droit en photo.

Postérieur droit juin juillet :



sur cette photo on voit qu'enfin la repousse parait de bonne
qualité et plus large après un gros gros passage à vide




Comme je partais en vacances j'ai juste mis de HE de tea tree pur (seul truc que j'avais sous la main) en espérant que ça ne s’aggrave pas trop...

Le postérieur gauche était aussi atteint, mais moins profond.

De retour de vacances, je me suis re-attaquée aux pieds. 

Je commence par le postérieur droit pour voir l'évolution. Encore une fois pas de volonté de faire un parage de folie, j'ai juste plus râpé là où c'était pourrit (en tout cas, ça avait bien poussé).


Postérieur droit mi août :







Soulagement nette amélioration niveau pourriture même si elle est toujours là !

Postérieur gauche :






en pince la ligne blanche est rosée : traces de sang

Les parties molles noircies par le mélange vinaigre + tea tree que j'applique 2 fois par semaine pour éviter pourriture lié au box.
Du coup je m'étais dis qu'il fallait que je râpe plus en pince, mais j'ai pas fait avec cette histoire de ligne blanche rosée en pince.

Antérieur droit :






Antérieur gauche :





traces rosées encore plus visibles en pince


Pour la ligne blanche, je me suis demandée si ça ne pouvait pas être les traces de la période "médicalisée" de Val, on arrive juste à la fin de la pousse avant accident là. D’une façon générale c'était dur en surface et ensuite tendre comme du beurre...

C'était aussi un peu pourri dans les talons des antérieurs... J'ai aussi mis du tea tree.
Par habitude je n'ai pas touché aux talons, peut être un tord ? Sur les photos j'ai l'impression que ses fourchettes se sont rétractées et que les talons sont un peu "hauts" fin "longs" plutôt... Pis comme j'ai râpé tout le reste, ils "portent" peut être de façon trop prononcée ?

2 commentaires:

  1. Salut!
    Tu donnes la réponse toi même, tu dois reculer les talons.

    Là ils sont clairement trop longs, surtout vis-à-vis du reste du pied. Tu devrais les mettre à la même hauteur que la sole saine (au niveau du V formée par la paroi et la barre), de la même manière que tu le fait pour la paroi en quartiers et en pince.
    Sur l’antérieur droit, photo 20 (vue solaire), tu as pas mal de marge avant d’être sur du vivant !

    Ca va du même coup te régler le problème de talons fuyants, enlever de la pression en pince (donc supprimer les rosées), et éviter trop de distorsion en quartiers donc limiter les décollements.
    Les talons, plus courts et subissant moins de contraintes qui les tirent vers l’avant (puisque le point d’impact et le barycentre du pied sera reculé) vont se redresser naturellement, et les pieds vont reprendre en rondeur.
    Tu peux aussi forcer le chanfrein à 45 que tu fais sur les zones noircies et bien l’entretenir. En empêchant la paroi externe de venir en appui on évite les évasements qui sont à l’origine des étirements de ligne blanche. Je mets aussi HE teatree dans la ligne blanche, et l’hiver je pshit de la bouillie bordelaise pour éviter que ça ne pourrisse trop.

    Cela dit, dans des conditions aussi défavorables aux pieds nu, elle a gardé de très joli pieds je trouve !

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  2. Merci pour ce commentaire long et constructif !

    Tu décris exactement le processus que mettait en place la pareuse (couplé a un gros parage en pince, pour limiter la surface portante à l'avant au max > j'ai tendance à m'arrêter à la sur-sole). Ayant l'habitude de ne faire que l'entretien, j'ai tendance a zapper les talons (je vérifie juste les hauteurs et je roll comme partout ailleurs). Là j'ai surtout tiqué sur les vues latérales où on a l'impression que je fais un scoop de folie, alors que telle n'était pas mon attention (surtout sur les antérieurs où il n'y avait pas de pourriture dans la ligne blanche).

    Donc merci pour cette piste, je vais tâcher de reculer tout ça (surtout qu'il y avait de la pourriture au niveau du V justement paroi/barres sur les antérieurs et que ça me démangeait déjà de tout remettre à plat).

    Je me rend compte de la chance qu'elle a niveau pieds (y'a juste les talons fuyants, qu'on "maîtrise" mais qui n'évoluent pas). Vu ce qu'elle traverse ça relève presque du miracle que ça reste comme ça (je touche du bois, là on va attaquer la repousse "post-accident" ça sera surement moins jojo).

    J'ai aussi de la bouillie bordelaise (recette de mon grand-père), là je trouve que ça assèche un peu trop pour en mettre en entretien régulier, mais dans la bouillasse hivernale de son ancienne pension c'était parfait !

    Par contre toujours aussi difficile de faire passer le pied nu, les gens sont toujours autant horrifiées devant les minuscules pieds de Val, le fait qu'elle ait les fourchettes au sol "oh mon Dieu, elle marche sur ses glomes!!!", des fourchettes touffues, etc... La fille qui l'a gentiment sortie pendant mes vacances était totalement alarmée !
    Bref heureusement que l'internet existe^^

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